Du Centre d’Information, Formation, Recherche et Développement pour les originaires d’Outre-mer (CIFORDOM)

N’EST-CE PAS L’HOMME DU SIECLE ?

Nelson MANDELA s’en est allé le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans. Sa mort nous frappe fort et nous laisse orphelins d’un militant de l’humain qui fût un de ceux qui ont guidé nos pas. Grand défenseur des droits des peuples noirs, il symbolisait la lutte contre l’injustice et les inégalités. Malgré l’oppression et l’emprisonnement, son engagement contre l’apartheid, fut sans faille. Après 27 ans de captivité, son choix pour la réconciliation nationale plutôt que la vengeance, est une grande leçon d’humanité. Ce choix qui a abouti à l’anéantissement du système de ségrégation raciale a permis au peuple Sud africain d’amorcer son processus de démocratisation.

Militant, prisonnier, premier Président noir d’Afrique du Sud, il a fait de l’humanisme son combat essentiel.

Révolutionnaire, philosophe, homme politique, sa vie nous indique qu’il a observé Ernesto Che Guevara, Mohandas Gandhi, Pandit Nehru, Martin Luther King, Patrice Lumumba, et nous avons en mémoire sa courageuse et extraordinaire plaidoirie lors de son procès offrant sa vie pour ses convictions.

Il restera pour son pays l’Afrique du Sud, mais aussi pour le monde entier, le modèle de l’Humain, du courage et du sacrifice personnel au service d’un combat.

Le CIFORDOM et le Prix Littéraire FETKANN ! lui ont rendu hommage le 14 novembre dernier au Café de Flore à Paris à l’occasion de la remise des Prix FETKANN ! 2013.

Puisse son exemple contribuer à illuminer la voie de tous ceux qui œuvrent pour la préservation de la dignité humaine et restons plus que jamais à l’écoute de son message, au moment où les relents d’une haine raciale issue de l’imaginaire colonial reviennent en force à la faveur de la crise du système capitaliste, source de guerre et d’apartheid pour les peuples du monde entier.

Avec sa famille, ses compagnons de lutte, et le peuple Sud africain, nous partageons le deuil et leur adressons nos pensées très attristées.

José Pentoscrope, Président du CIFORDOM