Le journal Le Parisien dans son édition de l’Essonne du 20 mars 2020, fait état de publications choquantes diffusées sur Facebook par des membres de la majorité sortante battue aux élections municipales du 15 mars dernier à Chilly-Mazarin.

En ces temps où l’État veut donner une nouvelle impulsion à l’action publique en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, avec la création de la DILCRAH, comment

ne pas s’élever contre la violence, l’indignité et l’irresponsabilité d’élus de la République, démocratiquement battus aux dernières élections municipales. La République attend de ses élus, maires, conseillers municipaux et autres, l’entier respect de l’humain et leur adhésion à la lutte contre toute forme de haines et de discriminations à l’encontre des citoyens.

Publier une photo de personnes faisant partie de la communauté Rom, assises devant une pharmacie de la ville assortie du commentaire : « De nouveaux habitants à Chilly-Mazarin très heureux du changement de municipalité » est contraire à la démocratie et dire d’un enfant, ancien membre du Conseil Municipal des Enfants (CME) : « Il est très gentil ce garçon, bien qu’il soit noir ! » est contraire aux valeurs de la République.

Peut-on aussi laisser dire concernant ces populations Roms ou autres enfants, femmes ou hommes : « Si le virus Covid-19 pouvait les finir » ?

Ces élus s’en prennent au droit, à la démocratie et à la République parce qu’ils n’acceptent pas d’avoir été battus par une femme, jeune, dont le nom chante les rivages méditerranéens, bien que née à Cannes. Ils doivent être poursuivis et condamnés à l’inéligibilité.

Le Parti Socialiste (PS) et les Républicains (LR) se sont honorés de réagir vivement et de condamner ces agissements scandaleux et indignes.

Le CIFORDOM ne peut accepter que la contagion de la haine de l’autre pollue notre ville.

Le CIFORDOM, qui combat depuis 1982 le racisme, la haine de l’autre sous toutes ses formes et en toutes circonstances, plaide pour le vivre-ensemble.